• Le 26 septembre 2005, Ecolycandia montrait un tableau " budget familial " avec un pauvre reliquat souvent pour l'alimentation qui pourtant est un corollaire fort de la santé. Le journal "Le Monde " d'aujourd'hui nous rappelle cette réalité forte et dont l'extension aggrave les situations de pauvreté : " Les oligopoles privés rendus responsables de la "vie chère".


    " Plus du quart du revenu des Français est consacré aux "DEPENSES CONTRAINTES" ( eau, logement, téléphone...) Ce qui reste en fin de fin de bilan, c'est une pauvre part investie dans une alimentation agro-industrielle "meilleur marché", dont on ne connait pas vraiment les teneurs en sucre, graisses, colorants ou édulcorants... mais dont on sait les conséquences en matière de sur-poids, d'obésité. A quand la réorientation des subventions agricoles pour aller vers une agriculture qui donne la priorité aux fruits et légumes ? Pas étonnant qu'on laisse courir le bruit que "le bio est cher" puisque nous IMPORTONS 50 % de ce que nous consommons en bio quand les surfaces cultivées en bio représentent 1 %. La PAC et les céréaliers gâtés, les producteurs de maïs qui assèchent le pays, ce n'est plus ce dont nous avons besoin.


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  • Le 14 décembre 2006, nous avons tenu notre 6ème séance de Conférence de Citoyens.


    Une question, en particulier, y a été posée : les dossiers que nous étudions sont complexes, sur quelle ligne travaillons-nous ? La réponse est : la ligne médiane entre l'ignorance et la spécialisation, et, selon les dossiers, leur degré de complexité, nous franchirons la ligne médiane en nous approchant de la meilleure compréhension, ou bien nous resterons en deçà, pour n'embrouiller ni nous-mêmes ni nos auditeurs, sachant que d'autres éclairages nous viendront plus tard. Restons dans le compréhensible mais toujours la curiosité pour ce qui ne nous est pas aujourd'hui accessible.


    Les thèmes qui concernent l'écologie ont toujours souffert de deux handicaps au moins : l'un concerne la Durée ( l'écologie, ça ne peut pas être du court terme ), l'autre la complexité ( que ce soit l'effet de serre, la chimie, l'eau ou les carburants, la complexité est au coeur de la réflexion ). Réflexion sur la durée, c'est ce que nous avons à gagner : l'anticipation, le durable ; la complexité, c'est affaire d'éducation à l'environnement : et si tous ceux qui sont déjà dans cette réflexion  voulaient bien unir leurs efforts pour proposer de partager leur expérience avec d'autres qui ne s'y risquent qu'avec prudence ? Ca voudrait dire proposer des Conférences de Citoyens comme certaines communes organisent la démocratie participative. La différence, c'est que dans le premier cas, on réfléchit globalement aux problématiques globales quand, dans le second cas, on réfléchit à l'organisation concrète de son cadre communal. Les deux !... s'il vous plait.


    Nous avons aussi épluché le rapport de l'Institut de Veille sanitaire à propos ds incinérateurs et parlé encore des OGM dont le dossier est emblématique de la gestion calamiteuse d'un gouvernement englué dans on ne sait quel pataquès dont il ne fait aucun effort pour sortir, au point de se faire " gronder " par la Commission européenne qui ne va pas se gêner pour nous faire payer des pénalités, à juste titre.


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  • Retour sur la notion de conversion ( voir hier 13/12 ) : soit un skieur débutant. Il se fait planter sur une pente : face à lui, une dégringolade qui lui laissera des souvenirs cuisants ; derrière lui, une pente plus douce qui le conduira à la même destination ( en bas, la fin de piste ). Il décide de faire une " conversion ", la solution la plus évidente s'il n'est pas suicidaire : il soulève lentement son ski gauche, appuie l'arrière de la planche sur la neige, spatule dressée vers le ciel, puis par rotation sur sa jambe droite, il renvoie son ski gauche vers l'arrière dans une rotation à 180°. Alors, la planche gauche bien posée, il va ramener la planche droite en parallèle de la gauche. Il a viré de 180° en toute sécurité et il peut désormais s'engager sur la pente qui convient mieux à ses compétences. Il n'aura pas perdu de vue son objectif de progrès et de progression, mais sa démarche sera mieux adaptée à ce qu'il est capable de faire sans se faire exploser.


    Notre humanité débutante en est là : débutante, car sur le calendrier d'une année de vie de l'univers, l'humanité représente à peine une fraction de son dernier jour. Avant, c'était sans nous, après, ce sera encore sans nous. Mais tant que nous sommes là, quelle stupidité nous imposerait de dévaler notre destin en détruisant notre seul support fini, notre planète ?


    Opérons une CONVERSION mesurée, réfléchie, négociée, ce n'est pas RECULER, c'est choisir un MEILLEUR CHEMIN.


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  • IL N'EST PAS ANORMAL qu'à un moment historique donné, une NECESSITE DE RE-ORIENTATION se fasse sentir pour répondre à des OBSERVATIONS PERTINENTES. Nous sommes parvenus globalement à ce moment HISTORIQUE. A quoi sert-il ou à qui sert-il de s'obstiner dans des voies condamnées ? Les alertes écologiques ne sont pas des cris de putois immotivés : il y a ACCORD général sur l'URGENCE.


    Nous avons besoin d'un MOMENT DE FREINAGE, de RALENTISSEMENT, de MODERATION pour AMORCER UNE CONVERSION :


    CONVERSION PETROCHIMIQUE : REACH aujourd'hui en vedette nous alerte et il est temps d'explorer vigoureusement les voies de la CHIMIE VERTE.


    CONVERSION AGRICOLE, chez nous : l'agriculture intensive agro-industrielle des années 50, c'est dépassé, ça ne répond plus aux besoins actuels. Nos besoins actuels sont plus orientés vers les fruits, les légumes (santé ), l'agriculture bio pour tous, des exploitations agricoles à taille raisonnable.


    CONVERSION DES TRANSPORTS ROUTIERS : recherchons les alternatives au tout transport routier, allons vers les transports du futur non dépendants d'un pétrole qui va se raréfier, renchérir et surtout qui est un des ennemis climatiques premier comme émetteur de gaz à effet de serre.


    IL N'EST PAS ANORMAL qu'à un moment de son histoire une société doive ré-orienter ses choix de production, de vie. Le moment est venu d'ANTICIPER par UN PLAN GLOBAL DE SORTIE DE CRISE : plan global de gestion des risques et des innovations et non des réponses par mesurettes éparses et discordantes, PARTICIPATION CITOYENNE (retour à la démocratie ), NEGOCIATION D'OBJECTIFS CLAIRS  POUR UNE CONVERSION NEGOCIEE, AVANT QUE CLIMAT ET RESSOURCES FINIES NE NOUS IMPOSENT LEUR DURE LOI.


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  • Nicolas Hulot joue son rôle d'aiguillon et de force de propositions.


    Les porte-parole de l'UMP et du PS - aujourd'hui à treize heures - admettent qu'il va falloir entrer dans la Révolution écologique  ( ce n'est plus un choix, c'est une nécessité ).


    Modération ou restrictions ??? On va jouer sur les mots pour atténuer une réalité cruelle. En tout cas, il va y avoir du changement contraint dans nos habitudes et modes de vie, il faudra réapprendre le sens du MOINS.


    Pour que tous les programmes publics puissent tenir compte des contraintes climatiques - énergétiques, il va falloir INFORMER - EXPLIQUER : sans l'ADHESION POPULAIRE, ça va craquer !!!


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