• Dimanche 5 novembre 2006, sur Direct8 ( TNT ), une TRES BONNE émission " Touche pas à ma planète " consacrée aux bio-technologies. Un biologiste moléculaire et un représentant de l'Association Agir pour l'Environnement ont magistralement et très clairement expliqué pourquoi les O.G.M. appliqués au domaine agricole ( expérimentations de plein champ ) représentent un DANGER considérable pour le futur de l'humanité. Et dire cela ne fait pas de celui qui le dit un ennemi du progrès car les O.G.M. maîtrisés en milieu confiné peuvent rendre d'éminents services ( ex : l'insuline ). 

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  • Cette assertion tombe sous mes yeux de lecteur : " Les démocrates classiques refusent la qualité d'expertise au peuple. C'est un fondement de la démocratie représentative ". Cette dernière reposerait sur le postulat de l'ignorance du peuple. La Constitution de 1791 stipulerait que si le peuple est souverain, il ne peut exercer cette souveraineté que par l'intermédiaire de ses représentats élus. Peuple " ignorant ", " envieux ", " impatient ", " non réaliste " !!!!


    Mais les temps ont changé, l'ignorance a reculé, on dialogue maintenant avec les enfants, les médias sévissent pour le meilleur comme pour le pire, et surtout, dans des situations de périls extrêmes, le Citoyen aimerait qu'on lui en dise plus et qu'il puisse exprimer ce qu'il en sait ou en pense. Les " Elites ", ça suffit si ça doit se couper du monde citoyen, si ça se reproduit entre soi, si le système perverti les conduit au professionnalisme incontrôlé.


    Le débat démocratique désormais n'existe que si chacun est " informé de tous les points de vue existants et argumentés " : le secret, le " tais-toi tu n'y connais rien ", la ruse et le mensonge, le blabla ne doivent plus avoir cours.


    Comment moderniser tout cela ? En acceptant ce que d'aucuns nomment le " populisme contrôlé ", c'est à dire l'appel à l'intelligence du peuple, droit de regard et de contrôle ACCOMPAGNES d'une vaste campagne de formation/information sur tous les sujets de préoccupation. Exemple ? chacun a le droit de connaitre tout ce qui participe à la compréhension des effets graves attendus du réchauffement climatique ( études, rapports, Associations et institutions qui s'en préoccupent, personnalités compétentes susceptibles de confronter leurs analyses ). Il n'y faut qu'une volonté politique d'INFORMATION massive à travers les médias, les institutions, les collectivités. 


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  • Le 2 novembre 2006, nous tenons notre Troisième séance de travail en Conférence de Citoyens. Les trois sous-groupes formés ( déchets, transports urbains et eau ) reçoivent de l'animateur chacun un dossier de documentations diverses qui viendra compléter l'info recherché par le sous-groupe lui-même. Nous ne nous sommes pas donné d'échéance, mais nous savons et acceptons que la synthèse de chaque sous-groupe sera présentée à un public aussi large que possible lors de soirées à organiser.


    Déjà apparait le besoin, notre info réalisée après recherches et confrontations des points de vue, d'aller poser des questions les plus pertinentes possibles au sujet de projets locaux d'intermodalité, au sujet du fonctionnement des incinérateurs et de la gestion de l'eau dans notre secteur géographique particulier.


    Prochaine rencontre le 16 novembre 2006 à 16h30.


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  • "Vu du ciel": Yann Arthus Bertrand dit, en préalable au documentaire, que la question du réchauffement climatique, des modifications climatiques, nous concerne tous, chacun de nous en est responsable, et j'adhère à cette affirmation. Il ajoute que ce sont nos gestes perso, individuels, qui pèseront dans la balance et que ça ne sert à rien de demander aux politiques de faire des choses.



    Je ne comprends pas : on est dans un système de démocratie représentative pour que nos élus fassent ce que, massivement,nous ne pouvons faire, c'est une question de nombres ( on n'est plus dans la démocratie directe athénienne, sur l'Agora ). Si nous comprenons tous qu'il y a urgence, en quoi nos politiques ne seraient-ils pas concernés ? Nous disons que "la maison brûle", tous, citoyens ET POLITIQUES doivent se mettre au boulot, chacun selon sa mission, et celle des politiques, c'est de s'informer, nous informer, ET AGIR pour le bien commun. Ce n'est surtout pas Dire et ne rien faire, ou alors, que représentent-ils ? 


    Quand un maire proclame que, élu, il n'a de compte à rendre qu'en fin  de mandat, que c'est de la démagogie de demander leur avis aux habitants de la cité, j'ai envie de lui demander s'il se croit encore au temps des aristocraties notables, s'il a bien pris en compte les développements de la société de communication, s'il a bien perçu qu'être le consommateur passif d'une vie municipale où souvent l'opposition est soigneusement tenue à l'écart des vraies décisions n'est pas le summum d'une démocratie vivante. Bref, un bon maire informe, dialogue, étaie son jugement sur des avis divers, tient compte des observations, discute des priorités, et quand le temps du dialogue, de la concertation, de la " démocratie active et participative, a été bien rempli, il prend sa décision " éclairée " avec son équipe " éclairée ".


     



     



     



     



     


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  • Notre pays s'étouffe sous le poids de la dette, sous les contraintes de la mondialisation, sous les diktats du "réalisme économique", sous l'inquiétude latente de toutes les précarités croissantes : et c'est le silence, les statuts se figent, il n'y a plus de débats. Alors, des voix s'élèvent, timides, qui disent qu'il faudrait que "ça change", que les gens doivent changer leurs comportements... en matière de santé ( surconsommation, usage des génériques, trop de psychotropes avalés....), en matière d'environnement ( fermez le robinet quad vous vous lavez les dents !.....), en matière de comportements alimentaires ( halte à l'obésité !), en matière de cigarette, d'alcool, de voitures gourmandes ou excessivement rapides. En gros, appels à la responsabilité, soyez responsables !.....mais SURTOUT TAISEZ-VOUS quand il s'agit de légiférer ou de ne pas légiférer...Démocratie représentative en panne, contradictions entre les attitudes économiquement induites de CONSOMMATION PASSIVE et la nécessité de faire des choix collectifs à moyen ou long terme ( on le voit bien pour les thèmes environnementaux ).


    Et puis, pavé : " les jurys citoyens ", un concept qui n'est pas nouveau, qui se pratique même chez nous de façon discrète, confidentielle, mais un concept lancé comme un " chiche !" " et si on en faisait notre règle générale !!! Réoxygéner le débat politique et faire participer les exclus aux centres de décisions ( dixit Libé du 25/10 ).


    Banco ! je prends, à au moins une condition : que les débats qui naitront de ces confrontations soient au préalable INFORMES, que le " pouvoir ne soit pas un capital, mais un travail " ( re-Libé ), que tous acceptent l'effort d'apprendre, de comprendre pour argumenter de façon utile.


    Information, formation généralisées et débats organisés : tous les citoyens ont à y gagner en responsabilité, en participation active, en compréhension des enjeux et des choix. Vive le dialogue intelligent.


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