• UN CREUX....une baie...anse où le flot de l'actualité flue et reflue.

    Ah ! cependant, un temps pris pour la lecture des propositions d'YVES COCHET, une des deux candidats " Verts " : je m'y reconnais si bien que j'aimerais en être contagieux.

    A plus !!!! et merci à ceux qui se donnent la peine de s'attarder un moment pour découvrir " un Citoyen ". 


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  • Image significative que celle contenue dans l'information donnée à propos de compagnies aériennes : elles envisageraient de faire voyager des " voyageurs DEBOUT ", ou bien on resserrerait les sièges en en augmentant le nombre, non pas pour économiser du carburant mais pour rentabiliser les vols par rapport à l'augmentation du prix du carburant.

    Une image qui pourrait renvoyer à ce qui attend les terriens si nous restons dans la même logique d'organisation économique : seront " resserrées " les conditions de vie de chacun pour satisfaire au double impératif de la production et de la spéculation.

    Ceci s'exprime schématiquement dans la position contradictoire de deux économistes :  l'un dit " Il faut faire confiance à l'innovation et au progrès scientifico-technique pour trouver des solutions aux problèmes que posent la raréfaction/disparition des énergies fossiles et le réchauffement climatique " - autrement dit ne changeons rien à notre organisation et faisons confiance au Progrès, à la Croissance. Simplement, ces " non-adaptations " seront coûteuses (des forages toujours plus profonds, des traitements de l'eau toujours plus chers, des productions réalisées avec des énergies de plus en plus chères...). Il faudra donc " se serrer " ... au moins la ceinture.

    L'autre dit : " il faut bien constater que, à la fois, les concepts de Progrès et de Croissance n'ont fait que creuser des écarts graves entre riches et pauvres, renvoient la sortie du sous-développement d'une bonne partie de l'humanité aux calendes grecques, et aussi que ces deux concepts aux résultats décevants ont épuisé des capacités énergétiques de la planète, engagé celle-ci sur la voie d'une accélération de changements climatiques graves. 

    Le second proposera donc que l'on revisite le CONTENU de ce que l'on a appelé Développement, Croissance en mettant en avant les priorités d'aujourd'hui : optimiser la gestion et le partage des ressources dont nous disposerons désormais.

    N'acceptons pas que l'espace de vie de chacun dépende exclusivement de l'objectif de production aveugle, de la consommation déréglée, de la spéculation libérale.


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  • "Grosso modo", pour parler comme à l'époque romaine - l'analogie suit - la fracture chère à notre président s'organise ainsi - du point de vue d'un citoyen ordinaire qui a les yeux ouverts - :

    - D'un côté, une ou deux générations pourvues d'un âge certain et d'une expérience concommitante sinon consécutive : ce sont les générations du haut de la pyramide, qui vont au " train de sénateur ", engrangeant les revenus de la spéculation boursière, des bénéfices fantastiques du CAC 40, les plus-values de l'immobilier, les retombées du commerce du pétrole, renchéri car raréfié. Générations du pouvoir qui s'accomodent de la participation de leurs jeunes les plus proches, des couches moyennes inscrites dans leur orbite, des moins nantis qui croient que, sans cette organisation politico-sociale, demain sera pire qu'aujourd'hui - le syndrome de la " peur " manipulé de façon magistrale lors de la précédente présidentielle. C'est ce petit monde qui fait tourner le CAC 40 dont on sait que l'activité essentielle se situe " à l'international ".

    - de l'autre côté, côté cave et sous-sol, les pénalisés du blocage des salaires, les travailleurs pauvres voire sans domicile, les familles mono-parentales où le travail, quand il y en a, est tellement précaire que payer son loyer, ou son chauffage, ou son eau, est une galère de tous les instants, les laissés pour compte d'une école fort peu clémente dans son esprit essentiellement concurrentiel, les cibles d'une consommation à crédit matraquée de publicités....

    Bien sûr, ce n'est pas aussi simple et les inégalités ne datent pas d'hier, bien sûr il y a des conservatismes partout et de bons sentiments partagés. Mais comme disait quelqu'un des milieux d'affaires : " on vous offre l'Amour, occupez-vous en ; pendant ce temps nous ferons nos affaires ! "  Et si ce n'est pas simple, il est donc urgent d'y réfléchir car on va bientôt passer de la situation complexe à la situation inextricable.


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  • Une info annonce la fermeture d'une usine Peugeot en Grande Bretagne. La réaction ddes syndicats locaux en dit déjà long sur la propagande qui nous est infligée à propos du " miracle économique anglais" et des " mérites de mr Blair".

    Le commentaire qui accompagne cette annonce explique ceci : " dans le monde de l'industtrie automobile, on distingue trois types d'activité : la conception des modèles, la fabrication ( sous-traitance aux équipementiers), l'assemblage. Quand on sait que fabrication et assemblage fonctionnent sur la base préférentielle du " moindre coût salarial", on ne s'étonne pas de leur délocalisation dans les pays à faible potentiel économique où la demande de véhicules "classiques" existe encore de façon significative ( nous sommes alors dans la logique de la mondialisation " libérale" sauvage ).

    Reste la " Conception", la valeur ajoutée "conceptuelle", la recherche, l'innovation, qui impliquent un haut niveau de formation aux technologies de pointe. C'est cette part d'activité qui pourrait assurer à notre pays ( pour ne parler que de nos constructeurs nationaux ) le maintien dans le " meilleur " de la production de véhicules adaptés à une situation changée.

    Or, un élément supplémentaire s'introduit dans le circuit classique de la filière automobile, c'est la raréfaction et le renchérissement du carburant " pétrole".

    La recherche d'excellence dans la conception, liée à la situation aggravée du carburant classique, auraient dû déjà supposer,depuis quelques années, et en tout cas suppose de façon urgente, une orientation vers la création de moteurs à énergie alternative, à savoir, d'abord, les moteurs hybrides " carburant classique/ propulsion électrique". Ceci d'ailleurs s'accompagnant bien sûr d'un vaste effort d'économies de carburant et d'aménagement drastique des transports routiers...

    On remarquera qu'en France, aucune grande politique nationale de priorités pour un secteur des transports - déjà polluants et bientôt en panne de carburant -  n'a été promue pour inventer, industrilaiser, commercialiser de façon volontariste des véhicules plus propres et économes en énergies fossiles.

    C'est un exemple parmi d'autres d'une ABSENCE D'ANTICIPATION quand ce n'est pas une polarisation excessive sur un seul type d'énergie ( le NUCLEAIRE ), en tout cas la  SOUMISSION constante aux grands lobbies industriels ( pétrole, nucléaire ) comme celui des semenciers américains dans le cadre du développment des O.G.M..

    Soumission aux lobbies en lieu et place de l'ANTICIPATION des conditions propres à assurer des transitions raisonnées, débattues. N'est-ce pas cela de l'IDEOLOGIE que l'on voudrait nous faire prendre pour LA REALITE ???  " SOYEZ REALISTES, SOUMETTEZ-VOUS !!! "


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  • La TNS-Sofres a publié les résultats d'un sondage ( janvier-février 2006 ) : 83% des sondés se déclarent  INQUIETS dde l'avenir de la planète - " inquiets, les Français se mettent AU VERT ".

    42% sont préoccupés par les changements/réchauffement climatiques !.... 38% par la pollution de l'eau, 30% par la pollution de l'air, 25% par la disparition des forêts, 23% par l'apparition de nouvelles maladies graves, 19% par la disparition des espèces, 15% par les catastrophes naturelles.

    D'où, semblerait-il, une FORTE IMPLICATION INDIVIDUELLE : 68% trient leurs déchets pour recyclage, 52% déclarent ne pas gaspiller l'eau, 51% rapporter les piles usagées, 47% économiser l'électricité, 45% ramasser plastique ou déchet qui traîne, 44% ne pas utiliser de sac plastique pour les courses.

    EN REVANCHE, PAS TOUCHE A LA VOITURE !!!

    En revanche, très peu cessent d'utiliser des produits toxiques ( aérosols, engrais chimiques, désherbants, produits de la pétrochimie alimentaire, cosmétique.... ), très peu utilisent moins la voiture, très peu boycottent les entreprises qui polluent et ne respectent pas les réglementations, trop peu encore privilégient la consommation des produits bio...

    Autrement dit, dans ce domaine, nous en sommes encore à l'économie de bout de chandelle par culpabilisation individuelle et l'on ne veut pas toucher à la sacro-sainte organisation de l'économie libérale, déréglementée, productiviste et NON ANTICIPATRICE des questions qui deviennent urgente concernant L'ENERGETIQUE et le CLIMATIQUE.

    Pas étonnant si il est déclaré que les Français sont sceptiques sur l'action possible dans ces domaines des pouvoirs publics, chacun se réfugiant dans la confiance - bien placée cependant - à l'égard des associations de protection : CA ARRANGE car il est urgent de changer POUR NE RIEN CHANGER.

    Quand même, et on vient de le voir pour le CPE, si le court terme - la précarité organisée - peut mobiliser, le moyen ou long terme ne devrait pas être négligé : CITOYENS d'aujourd'hui qui vous définissez dans le cadre du travail " précaire " vous serez aussi les CITOYENS de demain qui vivrez la précarité des sources d'énergie et des événements climatiques extrêmes.

    Je choisis mon camp : IMPLIQUE ? MODERE ? VOLONTAIRE ? DESIMPLIQUE ? DETACHE ? ce serait les 5 grandes familles françaises en fonction de leur rapport avec l'environnement.


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