• Journée du 4/10/05 : défilés, manifestations " augmentation des salaires, des embauches, de l'emploi !!!" Totale solidarité avec ceux qui souffrent.

    Mais je pense à cette fable : " les poissons à demi asphyxiés d'un grand lac demandent avec force et insistance : " des vers ! des asticots !", voulant désespérément oublier que chaque ver, chaque asticot sera accroché à un hameçon. Que ne réclament-ils plutôt : " de l'oxygène ! de l'oxygène !" pour retrouver naturellement nourriture et vitalité.

     Des espaces de liberté, de grandes respirations, de l'inventivité, de la créativité, un grand forum à l'air libre pour dépasser les frilosités pourquoi pas des Etats Généraux, à un moment où tout SENS semble perdu ?


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  • On ne peut pas sans cesse ignorer l'HISTOIRE dont l'éclairage nous aide à mieux comprendre à quelle sauce nous nous faisons manger.

    Il ne faudrait pas oublier que la "civilisation occidentale" est récente, elle date de quelques siècles seulement, et elle fut largement précédée par les brillantes civilisations amérindiennes, chinoises, arabes, sans parler des civilisations africaines moins bien connues pour cause d'oralité.

    Or, comme disent nos anciens, "la roue tourne". Dans la réalité du contexte mondial actuel, nos "privilèges" anciens sont peu de choses car ce que nous croyions nous appartenir nous échappe : l'intelligence créative, l'inventivité, les compétences techniques...largement exploitées dans les pays émergents où les ressources humaines nous taillent des croupières.

    Si l'avenir est prioritairement à la préservation d'un climat compatible avec l'organisation humaine et à la recherche d'énergies nouvelles, et si nous voulons préserver quelque chose de ce que nous avons connu, alors nous sommes en passe de "manquer le coche" : tout retard nous sera fatal car la Chine, l'Inde, le Brésil ont les dents longues et le droit de faire valoir leurs atouts. Perdrons-nous les notres ? Pour l'éviter, quelles autres solutions que l'investissement massif dans l'Education, la Formation à tous les âges de la vie professionnelle, la Recherche, le soutien à toutes les formes d'inventions liées à l'organisation du monde de demain ? ....et peut-être aussi, en accompagnement, l'ACCEPTATION d'une décroissance raisonnable de nos consommations.


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  • Avoir des enfants, n'en avoir pas ? question cruelle et violente.

    Une jeune femme de ma connaissance vient de me dire :"je n'ai jamais voulu d'enfant, et je ne le regrette pas à quarante ans". Elle explique avoir vécu à Paris dans le brouhaha malodorant et avoir côtoyé trop de couples qui se malmenaient.

    Je pensais à ce que j'écrivais ici-même à propos des actes que nous posons, inverses de nos déclarations : nous laissons, par l'enfouissement des déchets nucléaires, un avenir "incertain" à nos petits. J'y ajoutais ce que nous leur faisons respirer et manger, la multiplication des maladies environnementales, le non-avenir économique d'un continent en tous points fort concurrencé par les pays "émergents". Et je disais tout haut : " changeons ce que nous pouvons et nous pourrons retrouver confiance".

    Donc, si des mesures officielles "natalistes" doivent être annoncées, qu'elles soient accompagnées de décisions visant à préserver l'avenir "environnemental" de nos enfants.


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  • Lue et appréciée cette proposition qui vise à en finir avec le chômage ( elle émane d'un éminent spécialiste ) :

      Les travailleurs malades sont payés durant leur maladie, ils sont dans un temps de guérison propre à leur permettre de retrouver leur travail et ne sont donc pas décomptés comme chômeurs.

     Quelqu'un qui n'aurait pas d'emploi ( l'ayant perdu ou cherchant le premier ) devrait recevoir le traitement spécial "rémunéré à taux normal" d'une formation complète et qualifiante en tant que convalescent d'une incurie sociale ( celle de l'offre face à la demande ). Le chômage, qui n'est pas une maladie, est un état  d'inactivité inacceptable, un gâchis : la formation est une activité utile améliorant le patrimoine personnel et du corps social. Tout chômeur en formation socialement utile devrait être rémunéré comme un travailleur, salaire et non allocation réservée à ceux qui ne s'inscrivent pas dans cette  logique. 

    Ainsi salariés en formation et salariés sortant de formation se relaieraient-ils dans le cadre du plein emploi et de la formation permanente : se former serait alors un acte socialement utile.

                   L'Express - 5/9/2005 - J. Attali 


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  • Argument pour sécuriser et "immobiliser : hommes et femmes vivent plus "vieux" que jamais. Alors, c'est que tout ne va pas si mal, hein !

    A ceci près que la "statistique" de l'espérance de vie s'opère "aujourd'hui" sur une ou deux générations d'anciens qui n'ont pas vécu les mêmes conditions que celles qui sont faites à des personnes plus "récentes".

    Pollutions pétro-chimiques et radio-actives, alimentation industrielle, médication par antibiotiques à haute dose, pollutions électro-magnétiques... sont des phénomènes trop récents pour que l'on en mesure les vraies conséquences à échéance de vingt à trente ans.

    L'espérance de vie aux U.S.A. a connu de beaux jours : elle régresse pour faits d' "obésité" galopante, en particulier.

    Nos sociétés occidentales lancent sur le marché des produits, l' amiante par exemple, et on n'en mesure les effets destructeurs que trente, quarante ans plus tard. Pendant ces trente "glorieuses", on se dit que "c'est beau le progrès".

    Pouvons-nous dire aujourd'hui que notre culture de "croissance à tout va, si ce n'est à tout prix", notre exigence de consommation illimitée dans un monde limité, ne vont pas nous jouer un sale tour si nous n'anticipons pas... enfin ?

    Anticiper, c'est s'informer et réfléchir ensemble : Conférences de citoyens.


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