• Soit un simple citoyen avec un bagage culturel myennement aménagé : il s'intéresse au monde. Il lit des articles, journaux, magazines, à propos de la mondialisation, de l'énergie, du climat, de la fusion de tels ou tels groupes industriels, d'une O.P.A., des stratégies nationales ou multinatonales - ou trans-nationales - différenciées, etc...

    Le mur de la complexité s'érige devant lui. Il se dit :

       " - cette jungle concurrentielle, agressive, meurtrière, c'est ce que l'on traduit dans l' " objectif de croissance ", le " développement " à la mode ultralibérale - qui a peu à voir avec le développement des sociétés humaines puisque primauté est donnée au " produit " , à l'objet de commerce. Je m'y reconnais mal. J'ai plutôt envie d'entendre parler d'équilibres, d'harmonie, de partage, de modération, de sobriété, faisant le pari qu'un ambitieux projet de réconciliation avec notre planète maltraitée ouvrirait des perspectives intelligentes.

    Nous traînons encore le lourd fardeau de notre animalité et d'un " début " d'intelligence qui pervertit les réponses aux questions d'organisation collective. Un plus d'intelligence et d'humanité nous ferait faire un saut qualitatif vers des modes d'organisation pacifiés : nous en avons les moyens scientifiques, techniques, technologiques, spirituels ( dans le sens de la  "compréhension" de notre véritable intérêt )." 


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  • Quand des " spécialistes " discutent des questions relatives à l'emploi, ils se chipotent sur CNE, CDI, CDD, et les autres contrats... les comparant, celui-ci c'est mieux, oui mais ça entraine ça...et puis les garanties... et puis la confiance...bla bla bla...

    Ils passent très vite sur trois questions fondamentales. Parce qu'elles sont fondamentales, on ne va pas s'y attarder... " mon pauvre monsieur, comment on pourrait y changer quoi que ce soit, c'est devenu tellement compliqué !....

           1) la complexité excessive d'une réglementation qui empile depuis des années des mesures complémentaires...contradictoires... peu compréhensibles... ou qui existent bien que tombées en désuétude. Personne ne s'y retrouve plus. De la complexité excessive nait la confusion, la méfiance, l'abus, le pouvoir...

            2) La fiscalité des " aides à l'emploi " qui distribue depuis des années des milliards d'aides, d'allégements... sans plan, sans prévisions, sans évaluations : où sont les emplois liés à cette manne financière distribuée au hasard à des entreprises qui se soucient peu  de l'objectif proclamé ?

            3) La question générale de la  " formation " initiale et continue : dans une conjoncture si " concurrentielle ", le système de formation est archaïque, sans objectifs, mal adapté à une situation nouvelle ( énergie et climat ) qui imposerait une " révolution culturelle ".

    Ces trois questions passent à la trappe car si " révolution culturelle " il doit y avoir, il faudrait le faire savoir très fort. On quitterait alors le conformisme et le ronron des " débats " entre initiés.


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  • " Pauvre Martin " de Georges Brassens ( voir hier ). Une autre référence qui fait un bon accompagnement : Hubert Reeves " L'heure de s'enivrer ".

    " La science et la technologie de la puissance sont nées dans le monde occidental, là précisément où le rapport mystique avec la Nature a été,le plus tôt, remis en question. Ce n'est sans doute pas un hasard...Le fait historique, c'est l'apparition de la culture technologique occidentale...son influence hégémonique s'impose à toute la planète...La technologie est envahissante, elle entraîne sa propre expansion territoriale. "

    Et H. Reeves poursuit par cette fable d'un scorpion qui réveille un lion endormi près du fleuve. " Veux-tu m'aider à passer le fleuve, prends-moi sur ton dos ! " - Si je te prends sur mon dos, tu vas me piquer et on va couler tous les deux au milieu du fleuve" - Allons ! ne sois pas stupide, je ne vais pas te piquer au risque de couler avec toi."  Le lion se laisse convaincre, prend le scorpion sur son dos et au milieu du fleuve, le scorpion pique le lion. " Nous allons mourir tous les deux " se plaint le lion. - " Je sais, répond le scorpion. Je suis désolé. Mais on n'échappe pas à sa nature !."

    Nous et notre civilisation technologique nous sommes repus sur le dos du monde. Allons-nous l'entrainer par " imitation" "incitaton" compétition" dans le mur de la croissance à tout prix ?  " La Chine souhaite pour elle-même un taux de croissance de 8% en 2007. Et l'Inde ? Et le Brésil ? Et les USA qui ne veulent surtout pas que l'on touche au sacro-saint niveau de vie dde l' " american way of life " ! Et les LIMITES ???


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  • Il me revient une chanson de Georges Brassens : " Pauvre Martin " - elle se termine ainsi :

                      Il creusa lui-même sa tombe

                      En faisant vite, en se cachant ( bis )     

                      Et s'y étendit sans rien dire

                      Pour ne pas déranger les gens...

                      Pauvre Martin, pauvre misère,

                      Dors sous la terre, dors sous le temps !

    Tout ce qui est évoqué ici n'est pas une évidence qui touche le court terme, mais à échéance de quelques années, souhaitons que notre indifférence ne nous rappelle pas les paroles de la chanson. L'indifférence, ça peut coûter cher, et ça ne rapporte pas gros !                


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  • Zarito et Ecco Lo se rencontrent :

     - " Autrefois, des épidémies plus ou moins meurtrières frappaient périodiquement l'humanité. Comme pour les animaux, on attendait que le cheptel se reconstitue ( on était encore dans des temps d'ignorance ! )

    - " Oui, mais maintenant, on est dans des systèmes croissants de complexité où l'individu a pris conscience de l' "importance" de son existence : il aspire donc à la sécurité. Plus on s'élève dans l'échelle de développement, plus cette exigence est forte.

    - " En même temps, que peut-on faire contre le monde bactérien et viral sinon tenter des parades auxquelles les bestioles s'adaptent : pharmacie, insecticides, vaccins...? C'est mettre le doigt pour boucher un tuyau qui fuit : tu lâches, ça fuse !

     - " Ca ne serait-il pas plus malin de se dire que bactéries et virus sont comme nous co-locataires de cette planète, qu'on est condamnés à vivre ensemble, et que finalement si on les rend plus agressifs par nos comportements, faudra pas s'étonner qu'on en souffre ? 

     - " Alors, je vois bien une solution : si ces satanés vecteurs de chykungunya ou de grippe aviaire profitent, pour se multiplier, de changements climatiques qui s'exercent à leur bénéfice, prenons garde à ne pas nous engager dans des bouleversements qui les renforceront et fragiliseront nos systèmes complexes : CONSCIENCE CLIMATIQUE, par précaution...


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