• Cette assertion tombe sous mes yeux de lecteur : " Les démocrates classiques refusent la qualité d'expertise au peuple. C'est un fondement de la démocratie représentative ". Cette dernière reposerait sur le postulat de l'ignorance du peuple. La Constitution de 1791 stipulerait que si le peuple est souverain, il ne peut exercer cette souveraineté que par l'intermédiaire de ses représentats élus. Peuple " ignorant ", " envieux ", " impatient ", " non réaliste " !!!!


    Mais les temps ont changé, l'ignorance a reculé, on dialogue maintenant avec les enfants, les médias sévissent pour le meilleur comme pour le pire, et surtout, dans des situations de périls extrêmes, le Citoyen aimerait qu'on lui en dise plus et qu'il puisse exprimer ce qu'il en sait ou en pense. Les " Elites ", ça suffit si ça doit se couper du monde citoyen, si ça se reproduit entre soi, si le système perverti les conduit au professionnalisme incontrôlé.


    Le débat démocratique désormais n'existe que si chacun est " informé de tous les points de vue existants et argumentés " : le secret, le " tais-toi tu n'y connais rien ", la ruse et le mensonge, le blabla ne doivent plus avoir cours.


    Comment moderniser tout cela ? En acceptant ce que d'aucuns nomment le " populisme contrôlé ", c'est à dire l'appel à l'intelligence du peuple, droit de regard et de contrôle ACCOMPAGNES d'une vaste campagne de formation/information sur tous les sujets de préoccupation. Exemple ? chacun a le droit de connaitre tout ce qui participe à la compréhension des effets graves attendus du réchauffement climatique ( études, rapports, Associations et institutions qui s'en préoccupent, personnalités compétentes susceptibles de confronter leurs analyses ). Il n'y faut qu'une volonté politique d'INFORMATION massive à travers les médias, les institutions, les collectivités. 


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  • " Il est temps de s'intéresser à nouveau aux choses compliquées " !

    Compliqué le monde d'ici, compliqué le monde de demain : il y faut de  l'entêtement pour tenter de comprendre comment vont les choses, y compris celles qui ne sont pas claires.

    Vu " Syriana " : un film qui ne flatte pas le spectateur dans le sens du poil. Un parcours au sein de toutes les classes sociales et ethniques concernées par la guerre du pétrole, au sein des " familles " de spéculateurs internationaux, dans le labyrinthe des conflits d'intérêts réglés dans le " salon où l'on reçoit " ou " au lieu de l'attentat ". De la belle société policée à l'acte meurtrier le plus sordide, des bonnes manières à la pire sauvagerie : les facettes multiples des " hommes de pouvoir ".

    Accompagnant ce film, un numéro spécial de " Courrier international " très clair sur les maffias américaines de pétroliers et sur la probabilité à courte échéance d'une rupture avec le pétrole pour cause de " pic " et de prix.

    Mais que tout ceci est compliqué !


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  • Un commentaire né de la lecture d'Ecolycandia : " Je préfère vivre dans une société libérale, est-ce grave, docteur ? "

    Non, ce n'est pas grave si hasard, chance nous ont fait naître du bon côté de la barrière.

    Si par " société libérale " on entend "société de liberté individuelle ", alors j'adhère complètement.

    S'il s'agit de " société libérale " au sens de "libéralisme économique" marqué de " laisser faire, laisser aller la concurrence débridée où tous les coups sont permis car non contrôlés ", s'il s'agit de totale déréglementation, dérégulation, de course aux profits et de l' "argent" comme moteur de la vie, alors là .... ça dépend de quel côté de la barrière on est né. Les risques que l'on y encourt s'accroissent à raison du niveau de départ sur l'étalon de l'échelle sociale : les Grandes Ecoles recrutent massivement chez les enfants de parents à professions lucratives. La société libérale, en ce sens, est faite pour les professions libérales, y compris financièrement spéculatives.

    Mais ce système ouvre la porte à des risques dont tout un chacun peut faire les frais : deux exemples

               - L'amiante : malgré l'interdiction d'utilisation, plus ancienne encore chez nos voisins européens, on a laissé faire, on a laissé des entreprises continuer l'usage de l'amiante, parfois sans protections adaptées pour les ouvriers. Résultat : 3000 morts dénombrés et 100000 prévus ( non application de l'interdiction faute de contrôle, difficulté d'enquêter sur les conditions de ce drame - faute  d'enquêteurs en nombre suffisant -, justi encombrée )

               - les OGM : Toulouse, les faucheurs condamnés à des peines de prison fermes, à Orléans, dans les mêmes conditions, ils sont relaxés. Sur fond de non application par le gouvernement français d'une directive européenne sur l'identification des parcelles cultivées en OGM - " laisser faire, laisser aller - Ces questions qui concernent les OGM sont cependant liées à des perspectives générales de santé.

    Amiante, OGM, émissions des gaz à effet de serre, changements climatiques ... Laisser faire : mise en danger de la vie d'autrui. Tout se tient et pour le coup concerne tout un chacun quelle que soit la place qu'il occupe sur " l'échelle sociale ".

    Et que dire quand la "société dite libérale " prend des allures " totalitaires " par exemple quand il y a concentration financière de groupes qui tendent au contrôle de la téléphonie mobile du futur dans ses applications " écrans - TV "?  Contrôle de l'information ! Uniformisation culturelle !


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  • Chacun de nous entend le discours ambiant : " C'est la mondialisation, nous n'avons pas le choix ! "

    Simplement, il est terrible de penser que ce qui fait, pour une grande part, la différence entre l'animalité et l'humanité, c'est justement la " capacité de choix " : quand les contraintes nécessaires auxquelles l'individu est soumis laissent ouvert un espace de liberté au sein duquel peut s'exercer un " CHOIX ". A-t-on à ce point aliéné notre liberté pour que tout choix nous soit impossible ? La seule voie que l'on nous propose est-elle la seule voie possible ?

    Je me permets de dire que c'est faux si je me projette dans un futur proche, vraisemblable, possible : un monde nouveau peut s'ouvrir sur la base d'objectifs différents de ceux que nous poursuivons et qui nous conduisent à une impasse. De nouveaux emplois sont possibles dans toutes les filières des énergies propres, de nouveaux modes de vie respectueux sont possibles dans la relocalisation des activités humaines, dans l'adaptation de notre technologie recentrée sur l'intérêt bien compris des groupes humains au lieu d'être centrée sur l'accumulation destructrice, de nouvelles activités sont à créer dans le domaine des solidarités avec ceux qui peinent, qui souffrent, qui manquent.

    Un regard nouveau, neuf, sur la planète, et de nouveaux espaces de liberté s'ouvrent : franchement, si certains de nous doivent freiner un peu, dans une décroissance consentie, leur frénésie de consommation, ils gagneront et temps et estime d'eux-mêmes à redistribuer des ressources qu'aucune minorité n'est en droit de confisquer.

    Renversement de situation : ce discours est devenu " la réelle politique ", le discours ancien de nos sociétés occidentales est, lui, devenu "utopique" car suicidaire. 


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  • chacun de nous joue sa partie au sein de notre grande collectivité comme la fourmi - mais elle, elle n'est pas "prêteuse", ce serait là son moindre défaut. Nous, nous essaierons de "prêter" notre concours à la préparation de temps à venir qui ne s'annoncent pas "roses".

    Ici, donc, un temps de "suspens", le temps de préparer une présentation publique du livre : " graines de possibles" ( voir "medias" ), non que ce soit une nouvelle "bible" mais plutôt un bon support pour démarrer une réflexion commune sur plein de thèmes liés à l'environnement dont nous sommes très ignorants. C'est un domaine où règne le secret : nucléaire, OGM, la chimie au quotidien, les effets électro-magnétiques, la consommation avide qui nous mène au bord du gouffre ( pétrole ! )....

    Pour s'en sortir, une des solutions : en parler.... beaucoup et avec un maximum de tolérance pour ne se centrer que sur ce qui est primordial... laissons les scories au vestiaire, celles qui concernent l'affirmation d'une prétendue vérité et d'un prétendu pouvoir. 


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