• Il y a quelque chose qui m'interpelle quand je picore, ici et là, des infos au sujet de notre préoccupation majeure : l'économie et l'environnement.  C'est la question de l" ECHANGE ". Je la pose ici en tant que question.



    Quand on parle de la concentration du CO2 dans l'atmosphère, des organismes " au fait de ces sujets " ont proposé la mise en place d'un système de "quotas" ( attribution de droits à polluer, ceux qui excèdent ces droits devraient en acheter de supplémentaires libérés par ceux qui en consomment moins : Bourse des quotas ! ). C'est de l'échange.



    Quand Al gore prend l'avion pour ses conférences mondiales, il mesure la quantité de CO2 ainsi rejetée et compense par un équivalent offert à d'autres qui rejettent peu de CO2 (faute d'en avoir les moyens).



    Une "proposition de Stockolm" dit que l'on pourrait Partager les produits de l'exploitation de l'EAU plutôt que l'eau elle-même dans les régions où des conflits pour la maîtrise de l'eau font peser des menaces guerrières : le pays qui construit un barrage pour produire son électricité ou pour l'irrigation, mais qui, du même coup, prive un pays, en aval, de cette eau, donnerait en compensation un équivalent gratuit au pays lésé. Echange.



    Ne nous ré-orientons-nous pas vers des systèmes planétaires de TROC ?


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  • Serait-il exact que les Français sont réfractaires à l'information économique ? Comment alors "rendre cette information sinon agréable, du moins intéressante et compréhensible" - voir Alternatives économiques net 3/10/06 - ? Vouloir réfléchir aux questions climatiques, énergétiques, forger son opinion à propos des carburants alternatifs, cela suppose un minimum d'accès à l'information économique. C'est ce que je me suis dit en découvrant sur le net le Rapport Parlementaire sur les questions que pose l'AUTOMOBILE aujourd'hui : UN RAPPORT DE 364 pages !! Si je mets 364 pages en rapport avec la maigre annonce gouvernementale d'un éthanol prochain, je me dis qu'il y a, là aussi, perte de rendement.


    Comme il est écrit dans "Alternatives économiques", édito de D. Clerc, " ...l'information économique ne consiste pas à révéler auc citoyens la "vérité vraie", pour les persuader qu'il n'y a qu'une seule "entrée", solution ou conclusion possible. Mais c'est leur fournir la boite à outils qui leur permettra de comprendre que l'économie, comme toute construction humaine, sociale, est affaire de choix, que les institutions ne sont que les moyens au service de priorités que seule la délibération démocratique peut faire émerger".


    C'est le fondement même des "Conférences de Citoyens" dont on voit émerger ici ou là, au hasard des infos, des exemples encore trop peu nombreux.


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  • Depuis environ trente ans, nous sommes dans un processus de Décroissance lente, subie et non consentie ( en 2007, promettre le retour à la croissance "sur le même modèle" est un leurre, sinon un mensonge. )



    "La croissance poussée par l'Offre" ( lire Le grand bazar mondial - L. Benhamou ) : nous, les consommateurs, dès les années 60, nous en avons été les co-initiateurs par notre course effrénée aux achats ( dans la période des Trente glorieuses ), puis aux " plus bas prix " ( quand les vaches maigres se sont installées ).



    Course aux achats d'abord qui fit le bonheur des Importateurs, course aux plus bas prix qui fait le bonheur des " Acheteurs ", ces émissaires de la société de consommation qui parcourent le monde à l'affût des coûts de production les plus bas et donc des coûts salariaux les plus faibles.



    Course aux achats qui nous fit importer des objets dont nous croyions que nous avions besoin, et que nous ne produisions pas, ou si peu ; course aux plus bas prix qui nous fit rechercher ce que nous pouvions "acheter et revendre", avec un maximum de marges et quelle qu'en soit l'origine, en oubliant que nous pouvions les produire.



    De "société de production" nous sommes devenus " Société commerciale", concurrentielle et agressive,, et nos usines ferment. Ce renversement, nous l'avons laissé faire, en 40 ans, ses conséquences, ne devons-nous pas pas les gérer en urgence, collectivement  et dans la transparence de "débats publics"... avant qu'il soit trop tard !!!! 


    Sinon, avec le développement "explosif" du " télé-marketing", y compris dans les pays à coûts salariaux bas , - et avec des "travailleurs dociles", notre téléphone n'a pas fini de sonner pour de la "vente forcée", à travers force argumentaires, promesses de cadeaux, et autres leurres...comme s'il ne suffisait pas dde nous prendre pour des enfants, nous prendre aussi pour des poissons...." La maman, des poissons, c'est la consomma-tion... et elle est pas gentille !!!!


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  • constat de contradictions qui justifie que nous nous interrogions :




           - A quoi sert un " Institut de Veille sanitaire " quand nous observons les dégats de l'amiante, des radiations nucléraires ( Sahara et Polynésie ), les portes largement ouvertes aux industries alimentaires qui, par voie de publicité, alimentent nos enfants obèses ? pourquoi pas de réponse organisée aux recherches sur les "cancers environnementaux" ?




           - Pourquoi toujours le flou, le vague, de décisions judiciaires en autisme gouvernemental, à propos des risques de contamination des cultures "saines" par des cultures OGM ?




           - qu'est ce que cette Agence française pour la Sécurité sanitaire et de l'Environnement dont certains membres ont des liens étroits avec des opérateurs de téléphonie mobile, quand on leur demande un avis "objectif" sur les risques de l'électromagnétisme ? 




         - Qu'est ce que cette annonce " 500 pompes distributrices d'éthanol" qui, dans sa sécheresse, laisserait penser que les carburants d'origine végétale pourraient se substituer au pétrole. Dire, oui, que c'est une proposition d'urgence, a minima, pour la filière agricole - ça, on peut le comprendre - mais pas une mesure "énergétique-transports".



          - pourquoi pas une prise en compte de l'INFORMATION DES CITOYENS, par tous moyens à votre convenance : le DEFICIT D'INFORMATION sur les ENJEUX, les conséquences des CHOIX, est criant. Qui achète un appareil domestique "à veille" ne sait pas les conséquences GLOBALES de ce geste, en matière de consommation énergétique, d'impact climatique. Ce qui nous manque face aux échéances urgentes et graves qui  ne vont pas nous attendre, c'est une VISION, une COMPREHENSION GLOBALES des systèmes dont nous perdons la maîtrise.  INFORMATION = DEBATS = REGLEMENTATION CONCERTEE, ACCEPTEE = DONNER DU SENS AUX CHOIX CITOYENS.



           -  "Forte chute des ventes d'automobiles en France" : les constructeurs ne nous prennent-ils pas pour des enfants en bourrant leurs bagnoles "classiques" de gadgets "confort", apparence et clinquant, rutilance, quand il y a quand même plus sérieux : les ressources des acheteurs éventuels, le prix et la raréfaction du carburant fossile, la non-réponse sur les carences énergétiques à venir...


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  • Pourquoi nous réunissons nous en " Conférence de citoyens " ? Parce que, c'est l'expression unanime, nous lisons les commentaires de la presse qui déclarent notre pays toujours en retard ( retard sur les énergies renouvelables, retard dans la gestion des OGM, retard dans les alternatives à l'automobiles-pétrole, retard par rapport aux objectifs de Kyoto...etc...), parce que nous voyons bien que, malgré l'urgence de la situation climatique, énergétique, on laisse pourrir, on attend, il n'y a ni débat général, ni volonté de prendre les questions à bras le corps, parce que nous sentons les contradictions dramatiques entre des apparences et les réalités aux plans sanitaire ( l'institut de Veille sanitaire qui oublie les maladies environnementales  - les contrôles " partiaux " dans les dangers de l'électromagnétisme, les questions alimentaires industrielles en rapport avec le phénomène croissant de l'obésité ), au plan énergétique ( l'annonce bidon concernant l'éthanol ), les abus de la Publicité ( et le rôle trouble du BVP ).....


    Manque d'informations complètes et fiables, manque de transparence, manque de débats-citoyens, manque de vérité dans un pays en régression où la course effrénée au "coût de production le plus bas" brise le tissu industriel et social, où la valeur Argent/profit génère frustrations et violences.


    A nous Citoyens de saisir ( dans tous les sens du terme ) tout ce qui se passe pour le passer au crible de notre compréhension en vue d'actions cohérentes.


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